Contes et historiettes des marais du Sud Vendée
Mazurin, pêcheur de grenouilles,
Anthésite, marchand de peaux de lapins.
Le déluge sur le marais poitevin…
Contes et historiettes des marais du Sud Vendée
Mazurin, pêcheur de grenouilles,
Anthésite, marchand de peaux de lapins.
Le déluge sur le marais poitevin…
Quelque soit votre structure, écoles, associations, IME, Maison de retraites , Résidences, je me propose de travailler avec vous sur des projets particuliers:
Spectacle tout public, animations de repas, maisons de retraite, soirées cabaret . La vadrouille est un ancien marin qui de port en port, de bar en bar a glané de multiples chansons et histoires…
Chansons en patois, chants de marins, chansons d’ambiance à reprendre, scketchs.
Autour de 150 euros pour toute soirée cabaret, sono comprise. Soirée familiale, départ en retraite, repas en plein air…
Le choix des histoires et des chansons est adapté à l’âge du public.
tel 06 72 22 69 81
Possibiltés de venir à deux ou trois musiciens.
La vadrouille « Récits burlesques, mêlant le Poitevin au Français évoquant les vies pitoresques de Roger un vieux gars , Marie la femme toute démantibulée qui inspecte ses intestins par son namboureil, du Pilulier qui détient la solution à tous vos problèmes…. »
Très bien pour les maternelles. Des histoires de loups très arrogants pour les moins de 6 ans. Humour et gestuelle adaptée. 150 euros environ.
Le spectacle de 50 minutes maximum alterne des histoires et des chansons.
Les histoires sont bâties à partir d’album jeunesse très connues ce qui permet aux enseignants de les reprendre ensuite.
Spectacle sur les excès de la société de consommation avec le conte Casino bonheur, Etrange village, Les trois frères, Olga et Big Daisy.
Une heure et quart environ entrecoupée de quelques chansons.
Extraits de video
Séries de petites histoires, petits contes sur les excès de la société de consommation. Couverture et illustrations de Dominique Bonneval.
Elle avait gagné, Angèle, elle avait enfin gagné au grand jeu Consommateur, consobonheur. Comme elle était heureuse. C’était son ticket qui avait été tiré au sort. Enfin, tiré au sort, c’est ce que les autres penseraient, car elle savait bien, elle que tout cela n’était pas le fruit du hasard. C’est d’abord sa fidélité qui venait d’être récompensée. Elle faisait toujours ses courses ici au Casino-bonheur. Jamais elle n’aurait fait ses courses ailleurs, de peur de perdre des points sur sa carte de fidélité. Ah ça, elle avait été fidèle. Et puis ces prières qu’elle avait faites le soir :
Oh Casino-bonheur, mon protecteur Sur tes rayons en abondance Je trouve toute ma subsistance
Savez vous ce qu’elle avait gagné. Elle avait gagné le droit de remplir deux chariots, d’en mettre autant qu’elle pouvait. Tout ce qui était nécessaire à son bonheur se trouvait là dans son Casino-bonheur à portée de main. Mais attention, il ne faut pas se tromper, tout objet posé dans le chariot ne pourrait être remis en rayon, les microbes, les microbes…
Alors à votre avis que faut-il mettre dans ce chariot. …
Allassane et le serpent d’acier
Allassane, celui qui est beau. Dans son pays, le Nigeria, les enfants sont beaux, beaux comme des enfants. Lui, Allassane, il habite le delta du Niger ce grand fleuve qui les a toujours fait vivre lui et sa famille. C’est le pays Ogoni. Il habite à Bodo sur la berge du grand fleuve. Le grand fleuve qui les a toujours fait vivre. Son père il est pêcheur. Enfin il était pêcheur, comme son grand-père, et comme le père de son grand-père. Sur le bord du Niger, on avait toujours au moins de quoi manger. Avant… Dans la mangrove, les marécages, les femmes trouvaient dans le sable toute sorte de coquillages. Avant… Allassane, il avait même commencé à aller à l’école. Il avait déjà appris quelques lettres. Avant…
Depuis la vague noire. Il n’y allait plus. Depuis la vague noire, tout avait changé. Sa sœur Abagbé était toujours malade, elle avait des diahrées, elle vomissait souvent, elle avait bu l’eau grise.
« Il ne faut pas boire l’eau grise. » martelait M’Ba sa grand-mère. Son père ne partait plus sur la barque. Sa mère ne ramenait plus rien de la Mangrove. Quand elle ramenait quelques coques, elle était épuisée. Elle était allée loin, toujours plus loin. Loin, toujours plus loin. Loin, toujours plus loin. La vague noire s’infiltrait partout, elle progressait, elle avançait dans le pays Ogoni et les femmes devaient aller loin, toujours plus loin ; Loin, toujours plus loin. Loin, toujours plus loin…
Début d’une histoire, début d’un spectacle sur les droits des enfants…